Centre Jean-Daigle

La ville d’Edmundston, au Nouveau-Brunswick, m’a embauché en juin 2014 pour trouver le financement nécessaire à la construction d’un nouveau centre civique de 21 M$, c’est-à-dire l’actuel Centre Jean-Daigle. (À noter : à l’époque, j’étais le PDG fondateur de BNP Atlantique, un cabinet-conseil en collecte de fonds dont le siège social est au Québec.)

La situation était la suivante : la ville d’Edmundston venait de demander à un groupe de six dirigeants d’entreprises locales de relever le défi de planifier et d’exécuter la construction d’un nouveau centre civique. Le forum d’Edmundston avait été démoli dix ans plus tôt en raison de son état de décrépitude. La ville avait déjà essayé de mettre le projet en œuvre, mais n’avait pas réussi en raison de complications liées à son envergure.

La ville souhaitait dès le début construire un centre ultramoderne qui deviendrait un pôle régional par excellence pour les sports de glace, les concerts et les salons. Elle souhaitait construire un centre qui plairait à la population de la région en général et qui lui serait utile. Le but était d’établir un point d’ancrage au milieu du quartier des écoles, du collège communautaire et de l’université, à proximité des centres d’accueil et de divertissement en plein essor. Le souhait était de rendre la ville d’Edmundston de nouveau attirante pour les très nombreuses personnes passant chaque jour à travers Edmundston sur la Transcanadienne, soit 10 000 voitures. On voulait redynamiser la ville!

Le but était de mener une campagne de financement pour recueillir 2,5 M$ auprès du secteur privé, pour un projet dont le budget total était de 21 M$. Au final, 4,75 M$ ont été recueillis, et un centre civique de 2 400 places a été construit selon les délais et le budget établis. Le Centre Jean-Daigle a ouvert officiellement en novembre 2017. Le montant excédent recueilli lors de la campagne, c’est-à-dire 2,25 M$, a été investi dans les parties supplémentaires de l’installation.

Comme c’est souvent le cas, certains membres du cabinet de campagne étaient au début très sceptiques quant à la réalisation de l’objectif, c’est-à-dire recueillir 2,5 M$, et à la concrétisation du projet. À mesure que l’argent a commencé à affluer, il est vite devenu évident que la campagne allait être un grand succès, ce qui a été le cas.